La salopette de travail, ou quand le workwear devient à la mode

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mode workwear

Il est des modes comme des Hommes, elles fluctuent sans cesse, croient avoir trouvé la nouveauté pour finalement revenir toujours à la source. Le prêt-à-porter et son histoire ne sont en effet que de longs cycles qui portent aux nues un habit, une attitude ou une époque avant de la replonger dans les oubliettes de l’histoire. Chaque période trouve donc son miroir dans le passé et notre société du tout connecté semble définitivement attiré par les souvenirs des jours heureux où le travail était avant tout manuel.

En témoigne l’engouement autour des vêtements de travail. La société d’aujourd’hui leur a donné un nom générique pour les désigner : workwear. Des casquettes des dockers aux grosses chaussures de charpentiers en passant par les cabans des marins ou les bérets des paysans, le vêtement de travail fait un retour en force, porté par les célébrités d’aujourd’hui. Et s’il est un vêtement typique du « workwear mouvement », c’est bien la salopette de travail. Explications.

La salopette de travail, un uniforme ouvrier

L’histoire de la salopette de travail se confond avec celle du capitalisme sauvage du XIXème siècle. Ce vêtement fonctionnel fait en effet son apparition au cours de cette époque pour répondre aux besoins des ouvriers des chantiers. A la fois protecteur et pourvu de nombreuses poches, la salopette s’appuie sur l’apparition du denim pour s’imposer et le fameux Levi Strauss, toujours au parfum des tendances, commence immédiatement à la produire en série.

A ses débuts, la salopette ressemblait plus à des pantalons avec des bretelles boutonnées. Son port était confortable et solide mais elle manquait encore de ce qui allait lui donner un statut d’icône de la mode des décennies plus tard. C’est en 1911 que le génial et visionnaire Harry David Lee lance la première salopette de travail à bavette, préfiguration des vêtements que nous portons encore aujourd’hui. Et qui redevient assurément à la mode.

Le workwear sous les sunlights

Si le workwear fait aujourd’hui sensation, il le doit notamment à des ambassadeurs célèbres. Issus de milieux simples, ils ont voulu bouleverser les codes esthétiques par goût de l’ironie et de la provocation bien sûr mais aussi pour montrer à la face du monde que l’on peut réussir en partant d’en bas. C’est par exemple le cas de l’emblématique rappeur américain Tupac Shakur qui, dès les 90’s, portait la salopette de travail à sa façon, comme un pied de nez à la bonne conscience de ses détracteurs.

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Au cours de la même période, c’est Will Smith qui a popularisé la salopette de travail au petit écran, en la portant dans de multiples épisodes de la série à succès « Le prince de Bel-Air ». Il n’hésitait d’ailleurs pas à n’attacher qu’une seule bretelle et à associer son bleu de travail à des T-shirts aux couleurs criardes. Plus récemment, c’est Chris Pine, vedette de Star Trek qui s’est employé à offrir ses lettres de noblesse à la salopette en vantant son confort et sa praticité sur les podiums.

Le port de la salopette de travail, une esthétique pointue

Aujourd’hui, la salopette de travail n’est plus un vêtement exclusivement dédié au travail mais bien un véritable outil au service de l’allure des aficionados de la mode. La grande variété des modèles proposés par les sites spécialisés comme la-salopette.fr témoignent du dynamisme de l’objet qui n’en finit pas d’évoluer pour proposer de nouvelles façons de porter ce bleu de travail unique en son genre. Un bleu qui n’en est d’ailleurs plus un depuis que les nuances se sont étoffées.

Aujourd’hui, la salopette se porte bleue bien sûr mais aussi noire, camel, beige ou même kaki. En termes de matière, les possibilités sont tout aussi larges puisqu’on trouve des vêtements en lin pour la fraîcheur, en velours côtelé pour la douceur et en denim bien sûr pour l’authenticité. Pour le look, certains préféreront lui associer un hoodie large et ample tandis que d’autres préféreront rappeler les origines laborieuses du vêtement en portant en dessous une belle chemise à carreaux. Tout est autorisé avec ce vêtement, aussi workwear que streetwear et synonyme de liberté !

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