Spasmophilie et sommeil : quels sont les liens entre eux ?

6152 0
sommeil

La spasmophilie est un terme et un concept français. Pour les Européens ou les Américains, c’est une forme d’angoisse irrationnelle. Elle est sans fondement réel et s’apparente à une attaque de panique. Il s’agit en fait d’un trouble plus grave.

La spasmophilie en détail

Le professeur C Klotz, un endocrinologue, a défini la spasmophilie en 1948. Suivant sa définition, il s’agit d’une affinité pour les spasmes. Trousseau a aussi analysé ce trouble en 1860 et l’a défini comme un problème de transmission neuromusculaire. En somme, la spasmophilie regroupe les spasmes musculaires et l’anxiété. Il ne s’agit pas d’une simple angoisse psychologique. La victime ressent un danger imminent quand la crise commence. Cette sensation de danger provoque par la suite d’autres troubles plus inquiétants encore.

Les symptômes de la spasmophilie

Une personne victime de spasmophilie peut être touchée par divers symptômes. Il y a les crampes, les fourmillements et les picotements dans les mains ou les jambes. Il y a aussi les frissons, la fatigue matinale, les vertiges, les nausées, l’anxiété, les palpitations cardiaques, les troubles de la vision, les besoins fréquents d’uriner, etc. La crise varie entre 10 et 60 minutes.

Spasmophilie et sommeil

Les causes de la spasmophilie : le sommeil

La spasmophilie peut être d’origine biologique, psychologique, génétique ou cardio-respiratoire. Elle peut aussi être causée par une anxiété, une angoisse, un stress qui causent par la suite une hyperventilation. Mais la cause principale de ce trouble est le sommeil inefficace ou hyposommeil. On constate la qualité du sommeil au réveil. Un bon dormeur ne doit pas se sentir fatigué quand il sort de son sommeil. Une victime de la spasmophilie est une personne qui ressent cette fatigue au réveil. Elle est donc atteinte d’hyposommeil.

L’augmentation de la diurèse nocturne est aussi une des causes de la spasmophilie. Une personne qui ressent une envie d’uriner ou de boire plusieurs fois dans la nuit a un système antidiurétique désordonné. La cause est le manque de sommeil. Quand le sommeil est de mauvaise qualité, les reins produisent beaucoup plus d’urines et la vessie ne peut pas les contenir.

Les conséquences d’un problème de sommeil conduisent à la spasmophilie et par la suite à une sensation de fatigue. Autre conséquence, il y a la neurodystonie.

Traiter le trouble en traitant le sommeil

La spasmophilie est encore un trouble dont les causes et les conséquences sont encore sous-estimées par la médecine. La réalité de cette maladie n’est pas encore totalement prouvée. Le DSM4 (classification américaine concernant les maladies mentales) indique même qu’il s’agit d’une simple forme d’angoisse. C’est pour cette raison que les traitements ne sont pas poussés.

A lire aussi :   5 activités que l’on peut faire pour se décompresser

Quand une victime de spasmophilie consulte un spécialiste de la santé, ce dernier prescrit d’habitude du calcium, du magnésium et autres. Il pourra aussi penser qu’il s’agit d’un faux malade et que le rassurer suffit à apaiser les crises. Il est aussi possible qu’un médecin conseille un calmant pensant que le problème vient des nerfs, du stress. Il peut également renvoyer la victime chez elle en lui indiquant qu’elle n’a rien et qu’il faut juste qu’elle arrête les stimulants comme le café et qu’elle se repose.

À noter cependant que le signe principal de la spasmophilie est l’alerte face à un danger imminent. Celle-ci cause par la suite un état de panique provoquant divers symptômes comme l’hyperventilation et autres. C’est donc un trouble qu’il ne faut pas négliger.

L’idéal, pour traiter la spasmophilie, c’est de couper la source d’alerte, l’alarme qui sonne chez la victime. Pour ce faire, il est possible de prendre un calmant ou sinon de dépenser de l’énergie et de décharger la tension nerveuse en marchant pendant quelques minutes. Mais le plus important, c’est de prévenir au lieu de guérir.

La meilleure façon de prévenir la spasmophilie, c’est d’avoir une bonne hygiène du sommeil. Il faut changer ses habitudes et adopter un cycle circadien normal. Il faut aussi arrêter les stimulants (café, thé, etc.) avant de dormir, bannir les éléments perturbateurs de la chambre en citant par exemple la télé, la radio, le téléphone, la luminosité, etc.

Sinon, on peut aussi se procurer des produits pour améliorer le sommeil. Il y a les oreillers, des matelas, et autres qui peuvent favoriser la relaxation au coucher et améliorer la qualité du sommeil. Des sites comme https://somnolente.com vous  conseillent sur les problèmes de sommeil, afin de vous aider à dormir correctement et à éviter la spasmophilie. Ils vous proposent des produits de literie par exemple afin d’améliorer vos nuits.

Aucun commentaire

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *