À quoi s’attendre lorsque le nouveau décret tertiaire entre en vigueur au 1er octobre

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découvrez ce que le nouveau décret tertiaire, en vigueur dès le 1er octobre, signifie pour les entreprises et les bâtiments tertiaires. informez-vous sur les obligations à respecter, les impacts sur la consommation d'énergie et les mesures à prendre pour se conformer aux nouvelles réglementations.

Le décret tertiaire, élément clé de la transition énergétique française, impose des standards exigeants aux bâtiments du secteur tertiaire. Destiné à réduire leur consommation d’énergie, il encadre des millions de mètres carrés de locaux, transformant ainsi la façon dont les entreprises gèrent leur consommation d’énergie. Sous la pression croissante d’une société soucieuse de l’environnement, ce décret appelle les acteurs du tertiaire à l’action, les motivant à adopter des pratiques d’efficacité énergétique tout en rendant la transition inévitable pour bon nombre d’entre eux.

Origines et enjeux du décret tertiaire

Le décret tertiaire, en vigueur depuis le 1er octobre 2019, tire ses racines de la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique), qui vise une réduction substantielle de la consommation d’énergie dans le parc immobilier. Cette loi stipule des objectifs ambitieux : diminuer la consommation d’énergie de 40 % d’ici 2030, 50 % d’ici 2040 et 60 % d’ici 2050 par rapport à une année de référence choisie par chaque acteur. Ce pas en avant vers un avenir plus durable ne peut passer inaperçu, d’autant plus que le secteur tertiaire représente 45 % de la consommation énergétique en France.

Cette initiative est motivée par plusieurs facteurs :

  • Protection de l’environnement : En réduisant la consommation d’énergie, les bâtiments peuvent diminuer leur empreinte carbone et participer ainsi activement à l’effort global de lutte contre le changement climatique.
  • Économies financières : L’adoption de pratiques d’économie d’énergie permet aux entreprises de réduire leurs factures d’énergie, générant ainsi des économies significatives sur le long terme.
  • Conformité législative : Les entreprises doivent anticiper les exigences futures pour éviter les sanctions liées au non-respect des normes.

Le décret ne se limite pas à la simple obligation de réduction des consommations. En effet, il incarne un mouvement vers l’économie d’énergie et l’implémentation de systèmes durable. À travers des audits réguliers et des mises à jour de la performance énergétique, le décret soutient l’établissement d’un parc immobilier durable. Une époque où le bien-être des occupants et la qualité de l’air intérieur prennent une place importante dans la conception des espaces de travail.

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Les exigences posées par le décret tertiaire

Les bâtiments concernés, soit ceux dont la surface est supérieure à 1 000 m², sont contraints à répondre à des exigences strictes pour garantir des niveaux de performance énergétique accrus. En termes pratiques, cela se traduit par :

  • Une réduction de la consommation énergétique de 40 % d’ici 2030.
  • Un programme d’action correctif en cas de non-respect des objectifs.
  • La nécessité de réaliser des audits énergétiques réguliers pour rester conforme.
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Les modalités d’application exigent également que les propriétaires et locataires collaborent pour définir et mettre en œuvre des mesures adaptées. C’est ici que l’idée d’un bâtiment durable prend tout son sens, impliquant une réflexion collective sur les manières de moderniser et d’optimiser les espaces de vie professionnels. Par exemple, l’installation d’équipements d’isolations thermiques performants peut constituer une action efficace pour répondre aux exigences du décret.

Objectif de réductionDate limite
-40%2030
-50%2040
-60%2050

Impact sur les acteurs du secteur tertiaire

La mise en application du décret tertiaire ne touche pas seulement les propriétaires de bâtiments; les locataires doivent également s’engager à respecter les nouvelles normes. Cette co-responsabilité entre propriétaires et preneurs à bail rembourse sur l’efficacité des mesures mises en place. Cela signifie que chacun doit réfléchir à des solutions de transition énergétique qui profitent à l’ensemble des occupants du bâtiment.

Pour concevoir des solutions d’économie d’énergie, il est impératif de s’entourer de partenaires compétents, tels que des experts en audit énergétique qui peuvent évaluer les installations existantes et recommander des améliorations. Par exemple, on peut envisager de remplacer les anciennes chaudières par des systèmes plus efficaces, mettre en place des systèmes de gestion des énergies renouvelables, ou encore, engager une réflexion sur les caractéristiques du bâtiment qui peuvent être optimisées.

En 2021, la plateforme OPERAT, gérée par l’ADEME, a également été mise en place pour aider à surveiller et à suivre les consommations énergétiques des bâtiments. Grâce à cet outil, chaque acteur saura où il en est, quel est son avancement par rapport aux objectifs de réduction de la consommation d’énergie.

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Exemples concrets de mise en œuvre des obligations

Des entreprises pionnières prennent déjà les devants pour atteindre les objectifs du décret. Par exemple, une société de services basée à Lyon a mis en place une stratégie d’économie d’énergie basée sur plusieurs axes :

  • Modernisation des équipements : Remplacement des anciens appareils de climatisation par des modèles récents qui consomment moins d’énergie.
  • Utilisation d’énergies renouvelables : Installation de panneaux solaires sur le toit du bâtiment pour fournir une part significative de l’énergie nécessaire.
  • Sensibilisation des employés : Formation et sensibilisation sur l’importance de limiter la consommation d’énergie au quotidien.

Ces efforts ont conduit à une réduction de 15 % de la consommation annuelle d’électricité en seulement deux ans. Ce modèle peut inspirer d’autres entreprises à emprunter une voie similaire, transformant ainsi le régime énergétique du secteur tertiaire.

https://www.youtube.com/watch?v=hurDECuTMgA

Anticipation des changements en 2025

À partir de 2025, de nouvelles dispositions entreront en vigueur pour renforcer les objectifs du décret tertiaire. Parmi ces mesures, le décret BACS impose que tous les bâtiments d’une puissance nominale supérieure à 290 kW soient équipés de systèmes d’automatisation et de contrôle de la consommation d’énergie. Cet aspect répond à une demande croissante d’amélioration de la gestion technique des bâtiments, favorisant ainsi l’optimisation de l’énergie utilisée.

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Les bâtiments à usage tertiaire devront donc impérativement intégrer des solutions intelligentes de gestion de l’énergie pour pouvoir suivre les consommations en temps réel et s’adapter continuellement aux besoins des occupants. Ce système automatisé facilite grandement l’objectif d’économie d’énergie. En rendant la consommation d’énergie plus visible, il devient plus facile de signaler des dysfonctionnements et d’apporter des ajustements précis.

Les étapes clés pour réussir la transition

Pour réussir la transition vers une consommation d’énergie plus responsable et durable, voici quelques étapes clés :

  • Analyse des performances : Effectuer un diagnostic complet pour identifier les points faibles.
  • Mise en place de solutions : Investir dans des équipements de qualité conformes aux exigences énergétiques.
  • Formation continue : Assurer un suivi et une sensibilisation régulière auprès des employés concernant les bonnes pratiques.

Cette préparation est cruciale, car les non-conformités pourraient entraîner des sanctions financières significatives. Les amendes peuvent atteindre jusqu’à 7 500 euros pour les entreprises, ce qui incite à une réaction proactive.

Type de bâtimentObjectif de réductionDate limite
Bâtiments à usage tertiaire-40%2030
Bâtiments à puissance > 290 kWÉquipement BACS2025

FAQ sur le décret tertiaire

Qu’est-ce que le décret tertiaire ?

Le décret tertiaire est une réglementation française qui oblige les bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² à réduire leur consommation d’énergie de manière significative jusqu’à 60 % d’ici 2050.

Qui est concerné par le décret ?

Tous les propriétaires et locataires de bâtiments à usage tertiaire ayant une surface de plus de 1 000 m² doivent se conformer aux exigences du décret.

Comment suivre sa consommation d’énergie ?

Les acteurs doivent déclarer leur consommation d’énergie sur la plateforme OPERAT, qui permet de suivre l’évolution et de prendre des mesures appropriées.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect ?

Les sanctions peuvent inclure des amendes financières, allant jusqu’à 7 500 euros, et la publication du nom de l’entreprise dans un registre public.

Comment me préparer pour 2025 ?

Il est essentiel d’effectuer des audits énergétiques et d’implémenter des systèmes de gestion technique améliorés pour respecter les nouvelles exigences, notamment l’équipement BACS.

 

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